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Valparaiso

récit de voyage no 4

Changement de décor et changement de pays.

Après 8h de bus, dont 2h passées à la frontière, nous sommes heureux de revoir à nouveau la mer ! Nous découvrons également Valparaiso qui signifie "ville du vent", car il semblerait qu’ici le vent peut souffler très fort. Quelle chance, durant notre séjour le vent s’est tenu pénard ! Moi je la nommerai plutôt ville arc-en-ciel tant il y a de couleurs.

Il ne reste plus grand-chose de ce grand port mythique d’autre fois. Ce port qui fut au XIX siècle le principal du continent et qui jusqu’à l’ouverture du canal de Panama en 1914 fut considéré comme "La Perla del Pacifico".

Voici un petit film intéressant " https://www.google.ch/search?q=youtubr&ie=UTF-8&oe=UTF-8&hl=fr&client=safari#hl=fr-CH&tbm=vid&q=a+Valparaiso " à ce sujet.

Mais néanmoins Valparaiso garde tout son charme et même si le lieu est très touristique, il reste authentique. Son quartier historique fut d’ailleurs classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 2003. Les maisons perchées sur les coteaux de ses 45 collines colorient les pentes de leurs couleurs chatoyantes. Telles des montagnes russes, on monte et on descend à pied les nombreux escaliers raides à perte de vue, condition physique assurée ou, pour les moins sportifs, la montée se fait plus douce grâce aux fameux ascenseurs style petit train à crémaillères. On déambule parmi des labyrinthes colorés. En cas de Tsunamis il est vivement conseillé de monter rapidement sur les collines. Entre nous soit-dit, les habitants de Valparaiso ont meilleurs temps d’entretenir régulièrement leur condition physique, car la grimpe est raide et longue.

Nous sommes tout de suite conquis par cette sympathique et originale ville. Les habitants sont charmants et généreux et la nourriture y est délicieuse, nous mangeons enfin de nouveau des fruits de mer, des légumes et des fruits, que les Argentins semblent bouder. Bien sûr nous ne manquons pas de savourer chaque soir le fameux et délicieux pisco sour (cocktail préparé avec du pisco et du jus de citrons verts) du vrai sirop, mais attention cela monte rapidement à la tête. On en deviendrait vite accros !

Un parcourant les rues, nous avons l’étrange impression de faire partie intégrante d’une ou de plusieurs BD, c’est délirant, irréel. Ici, il y a une énergie spéciale où l’artiste est roi. Peintres, poètes, musiciens peuvent s’exprimer sans limites sur les murs, les portes, les escaliers, les balcons, les maisons. Tout est source d’inspiration. On peut admirer de splendides graffitis riches en couleurs abordant tous les thèmes. Que d’imagination !  Le photographe n’a pas une minute de répit, tant il y a d’images hétéroclites à capturer. Que de couleurs, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. Chaque café, restaurant dégage sa note personnelle, mais où donc cherchent-ils toutes ces idées ? Est-ce de vivre dans un pays si vulnérable aux éléments naturels qui rend les artistes si expressifs, si vivants ? C’est un lieu idéal comme source d’inspiration. Dans une telle ambiance, nous ne pouvons qu’avoir envie de créer et de mettre sa marque dans cette galerie en plein air. Je viens à l’instant de passer une heure dans un endroit qui me fait retourner à l’enfance ! Une confiserie ! j’ai pu voir comment on confectione les sucres d’orge multicolores, quel bonheur moi qui suis un bec à miel ! En attendant Pascal, j’écris dans un bistrot mon journal et il y a en face de moi une femme qui joue de la guitare et qui chante merveilleusement bien. Que du bonheur !

Nous ne manquons pas d’aller visiter la belle maison de Pablo Neruda, poète, écrivain et penseur chilien, et d’admirer sa splendide vue sur le port.

Bref une escale haute en couleur qui nous a enchantés.

Ce soir, nous prenons le bus qui nous amènera plus au sud à Villarica.

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